LA ZONE À CLAUDE

À LA VEILLE…

-À la veille…

De je ne sais pas trop quoi…

Alors qu’il y aura…

Un lendemain ou pas…

-Alors…

Que je te vois paisible…

Comme si…

Tu savais…

-Il y a plusieurs hier…

Je suis venu…

Je ne saurai jamais…

Comment tu m’as accueilli…

-Toi et moi…

Avons été…

Par tant de chemin…

Pas toujours parallèles…

-Il y a eu des sentiers…

Qui ne menaient nulle part…

Comme si on y m’avait mené…

Pour que je m’y perde…

-Parfois quand la brunante tombait…

En plein bois…

Je me suis senti abandonné…

Alors que je ne m’étais peut-être qu’égaré…

-Je ne pouvais savoir…

Que je n’étais pas le seul à me perdre…

Mais même sans boussole…

On apprend à trouver son chemin…

-Le mien m’a mené…

Jusqu’à la clairière…

Que je ne pouvais…

Trouver que par moi-même…

-Toi et moi…

N’aurons été…

Que ce que nous avons pu…

C’est déjà tellement…

-Les pionniers…

Pour découvrir le monde…

Ont souvent dû laisser tant…

Derrière eux…

-Le temps fait son temps…

C’est avec fierté qu’on les retrouve…

Même si…

Ils nous ont si manqué…

-Les précurseurs…

Créent demain…

Alors qu’inexorablement…

Hier a été négligé…

-Le jour même…

On n’en comprend rien…

Surtout pas les hier…

Qu’on n’a pas eu…

-Mais les demains…

N’en sont pas moins précieux…

Car tôt ou tard…

Le cœur est bercé…

-N’a-t-on pas déjà dit…

Que tout se crée…

Surtout quand…

On prend la main de l’autre…

-J’espère juste que peu importe…

Ce qu’il y aura au bout du voyage…

Qu’il y aura aussi une main…

Pour prendre la tienne…

-Prendre ta main…

Comme tu auras pris la mienne…

Même si ce ne fut pas au printemps…

Mais à un automne tout aussi rayonnant…

-De foi…

Je n’ai jamais assez eu…

Car moi aussi je n’ai guère su…

Avoir de véritables attaches…

-Mais j’ai su vouloir être bon…

Probablement parce que je savais…

Qu’un jour ou l’autre…

Tu prendrais ma main…

-Le paradis à la fin de tes jours…

Je ne sais même pas si tu en veux…

Je ne te souhaite….

Qu’une main pour prendre la tienne…

-Et moi…

Ta main…

Je la tiendrai…

À jamais…

Xxx

Solitude & désespoir – Paperblog

MÊME SI…

-Même si…

Le monde vacille…

Il y a de ces êtres…

Qui nous garde en équilibre…

-Il y a de ces humains…

Qui sont lumières…

Qui irradient le monde…

Pourtant des plus gris…

-Même si…

Il y en a d’autres…

Qui crée le chaos…

Pour nous plonger dans l’abime…

-Même si…

Tant de despotes…

Veulent tout dominer…

Qu’ils sont prêts à tout détruire….

(Le Soir)

-Même si…

Tant d’autres…

Pour autant dominer…

Sont prêts à appauvrir tous les autres…

-Même si…

Tant de despotes…

Ont voulu dominer à outrance…

Autant de capitalisme que de communisme…

-Même si…

Les humains ont voulu…

Tout conquérir…

Et tout dominer…

-Même si…

Demain en est devenu incertain…

Alors que même les gouvernements…

Usurpent leur peuple…

Créateur : ALAIN JOCARD | Crédits : AFP

-Même si…

Et malgré tout ça…

Je vois la beauté…

D’un lever ou d’un coucher de soleil…

-Même i…

Et malgré tout ça…

Et même s’il se perd…

Le monde est beau…

-Quand je te vois toi…

J’ai le cœur heureux…

Quand je te vois…

Câliner tes animaux…

-Je te vois toi…

Et je t’admire…

Quand par tes habitudes de vie…

Tu prends soin de ton environnement…

(Gazette des femmes)

-Je te vois toi…

Toujours là pour les tiens…

Toujours présente pour tes amis…

Toi mon être de lumière…

-Je te vois toi…

Là entourée de compagnons de travail…

Je peux palper toute l’appréciation…

Qu’ils ont pour toi…

-De l’appréciation…

Du respect…

De la reconnaissance…

Et moi je vois tout ça…

-Et moi…

Pour toi…

J’en éprouve…

Tout autant…

-Et de toi…

Je suis si fier…

Si heureux…

D’être là avec toi…

-Être de lumière…

Tu es pour moi…

Toi qui fait de moi…

Un meilleur humain…

-Pourtant je sais bien…

Que toi aussi…

Tu as tes zones grises…

J’en suis conscient…

-Je perçois parfois…

Ta vulnérabilité…

Tu me l’as offerte…

Comme une si belle offrande…

-Mais celle…

Que tu sais être…

Je l’en admire…

D’autant plus…

-Tu es là…

Et moi si fier…

D’être à tes côtés…

D’être avec toi…

-Toi…

Mon être de lumière…

Ma foi en l’humanité…

Merci d’être là…

Xxx

Kleaude

SOIR DE DÉCEMBRE…

-C’est un soir de décembre…

Veille de Noël…

Un Noël gris…

Sans neige…

-Pour moi…

Plus clément dit-on…

Mais l’asphalte et le béton gris…

N’est pas moins froid…

-Je ne me plains pas…

J’assume mes choix…

Je ne renie pas…

Mon cheminement tordu…

-Nostalgique certes…

En ces jours…

Où la société entière…

Nous rappelle les normes…

– Celles qu’elles devraient être…

Celles qu’on devrait tous suivre…

Celles qui nous modulent…

Celles de la normalité…

-Mais moi…

Je n’en suis pas…

Je ne sais en être…

C’est trop pour moi….

-J’y ai perdu beaucoup…

Préserver tout autant…

Intègre…

Mais surtout pas vénal…

-Mais en ces jours gris et froid…

Je ne pense pas moins à toi….

À vous…

À ce qu’on aurait pu être…

-Pas tant de regrets…

Je n’aurais su…

Faire autrement…

Je n’aurais pas su être…

-J’espère tellement…

Que ce soir…

Toi et les enfants…

Serez comblés de joie…

-J’espère tellement…

Que votre nouvelle vie…

Sait vous combler…

Et vous rendre heureux…

-Et sache réparer

Les séquelles que j’ai pu causer…

Je le souhaite…

Si sincèrement…

-Parfois…

J’aimerais pour voir…

Offrir des cadeaux à mes enfants…

À ceux que j’ai laissé derrière moi…

-Mais non…

Ce ne serait qu’égoïste…

Comme pour racheter quelque chose…

Ce quelque chose que je n’ai su être…

-Souvent…

J’espère même…

Être totalement oublié…

Comme si…

-Le pire…

C’est que je ne saurais même pas…

Expliquer…

Et surtout pas justifier…

-Parfois nostalgique…

Pas triste pour autant…

Je ne suis….

Que ce que je sais être…

-Là je souris…

On m’a donné un bon café chaud…

Qui réchauffe mon estomac vide…

Je goûte l’arôme du bonheur…

-Je vois le monde…

Comme il se trouve beau…

Moi je reste là…

Juste là…

-Sereine solitude…

Dans l’anonymat…

De celui qu’on préfère…

Ne pas voir en ces jours heureux…

-Ce n’est pas à moi…

De vous rappeler…

Que la beauté du monde…

N’est pas que celle des magazines…

-En fait…

Le bonheur ne se forge pas…

Il ne se trouve pas…

Il nous habite…

-Faut juste…

Savoir…

Le laisser germer…

Sans trop le brimer…

-Et moi je suis là…

En ce soir de décembre…

Une veille de Noël sans neige…

Alors que j’habite la ville….

xxx

Que ton Noël….

Quel qu’il soit…

te soit heureux…

Kleaude

ÉCORCHÉ

-On me dit d’être bon et gentil…

Mais moi…

Je n’ai été que violenté…

Battu et abusé…

-Néanmoins…

J’essaie de vivre…

Une vie rafistolée…

Tissée de mes blessures…

-Je me sens si isolé…

De ce monde qui m’entoure…

Solitude de santé mentale…

Déséquilibre social…

-Le passé gage de l’avenir…

Mes souvenirs que très peu j’ai…

Je les ai effacés…

Pour tenter de vivre…

-On voudrait…

Que tout ce que je dis…

Ne sois que poésie…

Mais au cœur je n’ai que des cris…

-On ne m’a pas appris à pleurer…

Plutôt à me taire…

Mais moi…

J’ai tant à gueuler…

-Je suis un enfant…

Du quartier des écorchés…

Je ne sais qu’aimer…

Aussi aliénée que moi…

-Nous nous retrouvons…

Dans nos blessures communes…

Même si l’un et l’autre…

Ne sait les exprimer…

-L’un et l’autre écorchés…

Mai aimés…

Nous cherchons à aimer…

Si maladroitement…

-On veut que je sois…

Rose ou en demi-teinte…

Tendre et aimant…

Amant fougueux…

-Je voudrais tant aimer…

Même si…

D’amour…

Je n’ai guère reçu…

-Mais on ne regrette pas…

Ce qu’on ne connaît pas…

Mais je dois l’inventer…

Pour le prodiguer…

-Je ne suis un être blessé…

Du quartier des écorchés…

Vivant au pied…

De cet immeuble troublant…

-Cet immeuble…

Qui jette de l’ombre…

Comme une menace…

Sur les effarés du coin…

-Centre de santé…

Centre de service…

Mais depuis toujours…

Asile psychiatrique…

-On en voit plus de blouses blanches…

Mais on craint encore…

D’en porter une…

Attachée dans le dos…

-Quand le cœur crie…

Diagnostic d’hystérie…

D’un mal…

Qui ne sait plus se taire…

-Mais…

Au-delà de tout…

Je dois me taire…

Me renier…

-Parce qu’être…

Tel que je suis…

Est sui mal vu…

En ce monde à la canne blanche…

-Car devant la douleur…

On détourne le regard…

Pour ne pas troubler…

Sa propre fragile quiétude…

-Alors pour ne pas déranger…

Je ne dois dire mot…

Autre que poésie…

Même si ce n’est que délire…

-La vérité…

Je ne dois…

Surtout pas la crier…

Car violent je serais…

-On me dit d’être bon et gentil…

Mais moi…

Je n’ai été que violenté…

Battu et abusé…

-Néanmoins…

J’essaie de vivre…

Une vie rafistolée…

Tissée de mes blessures…

Xxx

NUIT D’INSOMNIE…

-Ce n’est pas tant…

Que le sommeil me boude…

Mais il y a de ces nuits…

Où dormir m’importe peu…

-J’aime cet état…

Où j’ai le sentiment…

D’être bien avec moi-même…

Délesté de mes quotidiens trop chargés…

-Cette nuit est une de celles-là…

Alors que l’automne tergiverse…

Entre la chaleur du jour…

Et la fraîcheur des nuits…

-Il fait assez froid…

Pour que j’écume…

Alors que le givre…

S’est posé sur les toits…

-J’aime observer le phénomène…

Voir les matières…

Se maquiller de ce teint…

Qui au soleil du matin se dissipe…

-La nuit a été sombre…

La veille pluvieuse…

La pluie cessant tôt…

Pour se muter en brume…

-Une brume épaisse…

Flottant au ras du sol…

Et limitant les horizons…

Pour ne voir qu’ici et tout près…

-J’aime ces décors de brume…

Comme si le temps s’alanguissait…

Pour laisser du temps de vivre…

Aux insomniaques nocturnes…

-Tout est si calme…

Alors que mêmes les chats de gouttières…

Se font discrets…

Ou repos à satiété…

-Les bruits de la nuit…

Tissent le silence…

Immobilité latente…

Comme si demain n’était plus pressant…

-Je reste là…

Sans même déambuler…

Dans cette ruelle..

Ayant survécu aux époques…

-Ces époques…

Tantôt de pierres…

Puis de briques…

Qui masquent le passage du temps…

-Dans ce silence…

Il n’est pas rare…

Que j’entende la mélodie…

De mes états d’âme…

-Douce comme un vague à l’âme…

Sérénité de l’être…

Que je sais être…

À ces heures de nuit…

-là j’entends une musique…

Qui vient d’un peu plus loin…

Comme portée…

Par la brume symphonique…

-Brume avalée…

Où flottent les notes…

D’un classique requiem…

Dont je me berce…

-Peut-être du Bach…

En fait c’est la nuit…

Qui chantonne…

La douceur du moment…

-Leur halo figé dans le temps…

Même les réverbères…

Tendent l’oreille…

Avec l’envie de se bercer…

-Je tends l’oreille…

Pour m’abandonner…

À cette grisée nocturne…

Que j’aurais pu perdre à rêver…

-J’aime la lucidité du temps…

Quand celui-ci…

Se permet d’être…

Et de se laisser prendre…

-Alors que je regarde…

Vers l’origine du son…

Que je perçois venir…

D’un peu plus loin…

-À l’étage…

Une fenêtre ouverte…

À peine éclairée…

D’une lueur vacillante…

-J’imagine une chandelle…

Soufflée par cette douce mélodie…

Comme les volutes d’une douce brise…

Qui s’évade dans la nuit…

-Puis…

Au bas de l’immeuble…

Se faisant discrète…

Sous le porche…

-Je la vois elle…

Qu’une ombre furtive…

Timidité de l’être…

Pourtant trop criard…

-Je la vois trop courte vêtue…

Maquillée d’un rouge si éclatant…

Qu’on dirait un néon…

Sur ses lèvres…

-Des lèvres qu’elle voudrait pulpeuses…

Comme sa poitrine trop galbée…

Comme si on pouvait déjà être femme…

À cet âge-là…

-Je remarque…

La malle dans ses bas…

Camouflage de l’innocence…

Sur ses cuisses déjà belles…

Cet enfant de la rue…

Perdu au sein de nulle part…

Qui en son âme…

Se cherche encore…

-Petit animal…

Pas assez sauvage…

Devenue la proie…

De ses jours cruels…

-Elle me voit aussi…

Alors que vers moi…

Elle a levé les yeux…

D’instinct dérangée de ma présence…

-Nos âmes se scrutent…

Nous sommes de la même faune…

L’un respectant l’autre…

Solidarité du moment…

-La nuit est un univers….

Nous avons partagé le nôtre…

Sous une douce mélodie…

Et un voile de brume…

Xxx

Kleaude

MUSIQUE…

-La guitare se fait languissante…

Alors que la musique…

Nous berce le cœur…

Corps détendus…

-Avec ce frisson…

Qui hérisse nos dermes…

Qui exacerbe nos sens…

Bien-être et volupté…

-J’écoute…

Et je te ressens…

J’hume ton arôme…

Qui flotte dans l’air…

-Je revois…

La profondeur de ton regard…

Quand l’amour et l’envie…

Dilatent tes pupilles…

-Je craque…

Quand ton regard sulfureux…

Se pose sur moi…

Quand je perçois un élan de convoitise…

-J’aime tant…

Quand on s’abandonne l’un à l’autre…

Quand l’un devient l’autre…

Pour n’être que nous…

-J’aime quand ma main…

Se délecte de toi…

Et que tu poses la tienne…

Sur tout moi offert…

-J’aime quand…

Une parcelle de ton épaule…

Se dénude…

Pour s’offrir à moi…

-J’aime…

Quand on se déleste…

De tout tissus…

Devenus superflus…

-J’aime ressentir…

La douceur de ta peau…

La douceur de ton être…

Contre mon corps offert…

-Le tien…

J’ai envie de cueillir…

Pour lui offrir…

Mes plus beaux hommages…

-De toi…

Je veux tout goûter…

De toi…

Je veux me délecter…

-Et tout moi…

Je t’offrirai à satiété…

Mon corps et surtout mon cœur…

Frémissant de toi…

-La guitare se fait languissante…

Alors que la musique nous berce…

Alors que nos corps repus…

Se délectent l’un de l’autre…

-Entrelacés nous restons…

Pour savourer…

Cet instant d’éternité…

Ce moment d’extase…

Xxx

Kleaude

MOTS D’AMOUR NON DITS…

-Il y a tant de mots…

Des mots d’amour…

Qui par amour…

Je ne te dis pas…

Parce que…

Les exprimer te causerait malaise…

Pas qu’on ne s’aime plus…

On s’aime trop…

-Il est venu ce temps…

Ce temps d’automne…

Où le métabolisme…

Est en plein désarroi…

-Tu sais…

Quand les bouffées de chaleur…

Viennent assécher…

Ton désert de sable…

-Quand l’oasis…

Se tarit…

Et que la brise fraîche…

Tu n’as de cesse de chercher…

-Quand les émotions…

Te chamboulent…

Au point…

De ne plus te reconnaître…

-Quand avec tout ton vécu…

Tu es en contradiction…

Parce qu’ainsi éduquée…

Ainsi appris à être…

-Paradigme…

D’une société élitiste…

Qui fait que personne…

N’est vraiment bien dans sa peau…

-Cette foutue pression sociale…

Qui fait…

Qu’on a si mal…

À se sentir à la hauteur…

-Comme si…

L’amoureuse…

Se devait de n’être…

Qu’une amante…

-Comme si…

Recevoir l’amour…

N’était que frissons…

De la chair…

-Oui…

Cette chair…

Que j’ai vénérée…

Avec tant de passion…

-Cette chair…

Pour laquelle…

J’aurais vendu mon âme…

Car tu la berçais…

-Car nos âmes…

Si profondément sœurs…

Ont toujours eu…

Une telle communion….

-Alors que tes terres…

Deviennent un peu plus arides…

Tu n’en es pas moins…

Un jardin de rêves…

-Fantasme…

Tu as été…

Tu es…

Et tu seras…

-Le rouge…

Le nôtre…

M’est gravé…

Sur le cœur…

-Alors que toi…

Tu as cessé…

Mon cœur lui…

Saigne encore…

-Il ne saigne pas…

Parce qu’il est en peine…

Oh non…

Bien au contraire…

-Il saigne…

Parce que chaque jour encore…

J’y grave profondément…

Chaque lettre de ton nom…

-Et dans ton cœur…

Le tien…

J’y ai jeté mon ancre…

Tu es mon port d’attache…

-Ensemble…

Main dans la main…

Nous traverserons encore…

Toutes les tempêtes…

-Oui par temps d’automne…

La mer se déchaîne…

Mais même s’il se tord de lamentations…

Notre radeau tient la mer…

-Cette mer…

Qui de par ses affluents…

Nous amèneras en eaux paisibles…

Où l’on s’allongera sur la plage…

-L’un à côté de l’autre…

Oui, côte à côte…

En se tenant la main…

Et en se souriant tendrement…

-De gratitude…

Nous respirerons…

Alors que nos souffles…

S’alanguiront…

-Douce mélodie…

Celle de deux âmes en paix…

La tienne et la mienne…

À l’unisson…

-Et tous ces mots d’amour…

Ce sera mon âme…

Qui te les soufflera…

Dans un doux murmure…

-Dans les yeux…

Nous nous regarderons…

Et nous y verront défiler…

Toute notre histoire…

-On se réjouira…

D’avoir tant vécu…

Gardant chacune de nos aventures…

Comme le plus précieux des souvenirs…

-Tous ces souvenirs…

Alimenteront cette lueur grivoise…

Qui étincelait nos pupilles…

Gavées de passion….

-Car de ton cœur…

Et de ton âme…

Je serai toujours l’amant…

Et l’amoureux suave…

-Du plus profond de mon âme…

Je plongerai dans la tienne…

Car encore et toujours…

Nous serons en communion…

-Je t’ai tant aimé…

Je t’aime tant…

Et toujours…

Je t’aimerai autant…

-Viens…

Dans mes bras…

Trouve refuge…

Je les refermerai sur toi…

-Viens…

Pose ta tête…

Sur mon épaule…

Fais-en ton port…

-Écoute mon souffle…

Il a encore tant à te dire…

Tant de mots à te dire…

Et te redire…

-Je t’aime…

Je te tendresserai…

Ressens chaque battement de mon cœur…

Ils sont pour toi…

Xxx

Kleaude

PARADOXE…

-Il y a de ces jours…

Où tout semble pour le mieux…

Soleil radieux…

Douce brise d’été…

-Les gens vont et viennent…

Au lendemain de leur semaine de travail…

Quotidien de tout…

Ce qui fait une vie et ses contraintes…

-Aujourd’hui…

En ce pays aux éprouvants hivers…

L’été se veut d’une douce caresse…

Douce sans être torride…

-Un de ces jours…

Où le lâcher prise…

Sent l’arôme…

Du sens de la vie…

-Il y a tout ceux-là…

Puis d’autres…

Pour qui cette vie…

Se fait fuyante…

-Comme si avoir longtemps vécu…

Ne permet plus d’aspirer à plus…

Alors que ce monde…

N’est déjà plus le nôtre…

-Comme si encore respirer…

Était un privilège…

Et qu’il est indécent…

De demander plus…

-Quand la famille n’est plus…

Et qu’il n’y a pas plus de proches…

On en vient à se demander…

Ce qu’on fait encore ici…

-Dépassé et effaré…

Par ce monde…

Qui ne cesse d’accélérer…

Alors qu’on ralentit…

-On ne peut alors…

Que se laisser partir…

Par les vagues…

De cette mer devenue si agitée…

-Puis quand on en vient…

À même perdre ses souvenirs…

Alors que tout devient si confus…

On se demande ce qu’on fait encore là…

-Puis…

Quand le passé…

Et le présent s’embrouille…

À quel futur aspirer…

-Quand hier est plus présent…

Qu’aujourd’hui…

Demain fait craindre…

D’encore exister…

-Quand seul…

Entre quatre murs…

Qui ne cessent…

De se refermer sur soi…

-Quand tout son univers…

S’y résume…

Quand le monde ne se voit plus…

Que par une trop petite fenêtre…

-Quand ni le jour, ni la nuit…

N’est un repère…

Quand le moment présent n’est plus…

Et qu’il ne reste que de si minimes brides d’hier…

-Les jours ensoleillés…

Où tout semble bien aller…

Se font de plus en plus rares…

Car le soleil n’est plus à notre portée…

-Â avoir trop vécu…

On ne sait même plus…

Pourquoi et comment…

Toute cette existence a défiler si vite…

-Encore hier…

On apprenait à marcher…

Aujourd’hui…

On ne le sait plus…

-On ne sait plus rien en fait…

Désolante et si déroutant…

Quand la vie…

N’est plus qu’une longue attente…

Xxx

Kleaude

MATIN GIVRÉ…

-Matin froid…

Un de transition…

Nous amenant…

Vers la prochaine saison…

-Les toits sont givrés…

Les gazons blancs sans neige…

Elle viendra…

C’est déjà annoncé…

-L’air est frais…

Le soleil radieux…

On hume…

La froideur du temps…

-Je marche à tes côtés…

Heureux d’y être…

Le savourant pleinement…

Je goûte à mon bonheur…

-Je te vois…

Si gracieusement emmitouflée…

Levant les yeux…

Pour regarder au-delà de tout…

-Je reste toujours béat…

Devant ta prestance…

J’aime ta dégaine…

Et ton allure…

-J’aime ta présence…

Elle me fait du bien…

Ce n’est qu’alors…

Que je sais être…

-Je te vois…

Je te regarde…

Je suis ému…

Bercé de toi…

-Ce temps frais…

M’est si doux…

Car avec toi…

Je le partage…

-Ces moments…

Font que la vie est belle…

Si belle….

Euphorie de l’âme…

-L’air est frais…

Le soleil radieux…

J’hume ton odeur…

Portée par la brise…

-Volutes de bonheur…

Parfum du cœur…

Quiétude de l’âme…

Être avec toi…

-C’est un matin froid…

Où je ressens…

Toute la douceur de vivre…

Volupté d’être avec toi…

Xxx

Kleaude

MOTS D’AMOUR…

-Des mots d’amour…

Je t’en ai dis beaucoup…

Ils venaient de mon cœur…

Ils venaient de ma chair…

-Des mots d’amour…

Suaves et empreints de désir…

Corps et cœur…

Je me suis livré à toi…

-Mon corps était le tien…

Le tien le mien…

Osmose aussi douce…

Que passionnée…

-Tant d’amour…

De par nos sentiers…

Tu as su parsemer…

Passion rouge…

-Tant de passion…

On a su exacerber…

Si femme tu te découvrais…

À l’homme que tu faisais de moi…

-Le temps a filé…

L’amour n’en est pas moins là…

Bien au contraire…

Il transcende les dimensions…

Le cœur et la chair…

Ont déjà dit beaucoup…

Mais depuis lors…

C’est mon âme qui a tant à dire…

-Mon âme…

Caressée par la tienne…

Si âme sœur…

Intense inceste…

-Toujours aussi belle…

Tu es et seras…

Car cœur et chair…

Me sont livrés dans l’écrin de ton âme…

-Cette âme…

Refuge de la mienne…

Où par la profondeur d’un regard…

Je plonge en toi…

-Je m’y fond…

Je m’y livre…

Je m’y abandonne…

J’y renais…

-Cette âme…

Que je veux caresser…

Exciter pour qu’encore…

Elle s’ouvre à moi…

-D’âme je n’ai plus…

Que la tienne…

Depuis que je m’y suis perdu…

Pour me retrouver en nous…

Xxx